Comment apprendre à lire à ses enfants

1 Le livre n’est pas seulement un devoir scolaire


Une erreur à éviter est de transformer la lecture en une obligation, ce qui amène l’enfant à n’identifier le livre qu’à un devoir scolaire : c’est la meilleure façon de l’éloigner de la découverte du plaisir de la lecture.

2 Je ne veux pas lire !

Laissez-le tranquille, (peut-être) cela passera
Si le livre fait partie intégrante des rituels familiaux dès la petite enfance, il sera probablement plus facile de « nourrir » et de nourrir le désir de lire même lorsque l’enfant sera plus âgé.

Un point sur lequel tous les experts en pédagogie de la lecture sont d’accord : « Peut-être que l’amour de la lecture ne passe pas par le cordon ombilical, mais s’il est présent dans la vie des parents, il est naturellement respiré et absorbé par leurs enfants.

Mais il n’est pas du tout acquis que ceux qui grandissent parmi les livres les aimeront toujours, à n’importe quel stade de leur croissance. Vers l’âge de huit ou neuf ans, le désintérêt pour la lecture peut également se manifester chez les enfants qui ont été pris en charge avec affection tant dans la famille qu’à l’école.

3 Si la lecture devient une obligation, elle déclenche un rejet.


Avec l’entrée à l’école, l’attitude des parents, même les plus volontaires, change souvent. Il arrête de lire avec son enfant pour le pur plaisir de le faire et propose le livre comme un devoir parce que l’enfant est maintenant grand. Une telle attitude éloigne du livre, sans distinction, tout enfant.

« La pire stratégie à mettre en œuvre est l’obligation, si vous êtes forcé de lire, de déclencher immédiatement un mécanisme de rejet. C’est pourquoi il est important de laisser le choix des textes, de ne pas se laisser emporter par les livres proposés « pour son âge » et de jeter les volumes de plusieurs pages », explique Grazia M.

Un autre aspect essentiel est de mettre de côté vos sentiments de culpabilité si vous n’avez pas consacré beaucoup de temps aux livres (peut-être, en toute bonne foi, en croyant qu’il était trop tôt) quand l’enfant était petit.

4 Un jour par semaine, vous allez à la bibliothèque.

Avec un peu de bonne volonté et la participation de l’adulte, il n’est pas si difficile de motiver et, surtout, d’intriguer un enfant de cette tranche d’âge. Une excellente astuce (et une bonne habitude pour tous) consiste à faire de la rencontre avec le livre un moment privilégié à partager avec le parent.

5 Une grande découverte : il y a aussi des livres qui ne sont pas imposés

Ainsi, en allant à la bibliothèque, le garçon peut voir, toucher, parcourir et découvrir par lui-même qu’il y a beaucoup de livres de toutes sortes, à côté de ce qu’il considère probablement comme une pure imposition de l’école.

6 Il faut qu’il se sente « bien

« Il est important que l’enfant soit fier de fréquenter la bibliothèque – poursuit le pédagogue A. Un excellent système consiste à demander une carte personnelle rien que pour lui et à lui expliquer comment cela fonctionne, combien de livres il peut emprunter chaque mois.

Bien sûr, il est tout aussi important de laisser l’enfant choisir ses propres livres : il se sentira ainsi vraiment spécial.

7 Pas de chefs-d’œuvre ? Patience !

Si vous pensez que votre enfant, seul, ne fait que prendre des bandes dessinées et peut-être des séries à succès que vous n’approuvez pas, ne vous inquiétez pas et, surtout, ne soyez pas intrusif.

8 Lire ensemble à haute voix

Pour aider l’enfant à associer la lecture à une activité agréable et ludique – et non à un devoir « barbare » – il faut aussi créer et favoriser des occasions un peu spéciales, en dehors de la routine quotidienne.

9 L’adulte présent, non intrusif…

« La médiation de l’adulte est nécessaire pour l’éducation à la lecture de ceux qui fréquentent l’école primaire. Cependant, il est absolument nécessaire de ne pas se bloquer sur les tranches d’âge indiquées, souvent, par les éditeurs eux-mêmes, et sur le groupe cible pour proposer des livres à son propre enfant. Parce que chaque enfant est différent et que seul le parent peut comprendre ce qui lui convient le mieux, en fonction des souhaits et des goûts exprimés par l’enfant lui-même – le pédagogue recommande.

10 La baguette magique n’est pas là


En tout état de cause, n’oublions pas qu’il n’existe pas de recette idéale et absolue pour inciter un enfant à lire : « Il n’y a pas de baguette magique pour « transmettre » l’amour des livres, mais une approche correcte de la lecture (qui n’est pas imposée), à la maison et à l’école, etc.